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RENCONTRE AVEC : LES FRERES SCOTCH « Nous voulons être écouté par tout le monde et avoir un large public. »

Tout commence bien souvent pas un délire entre potes. Noskro et Lekas se connaissent depuis le plus jeune âge et ont tous deux grandis ensembles dans le 19ème arrondissement de Paris. D’ambiances en ambiances, ils se mettent à kicker en enchainant textes accrocheurs et refrains mélodieux. Après une première mixtape sortie en 2017, ils viennent de sortir en cette fin d’avril 2019 leur premier EP intitulé « Neptune » , Rencontre Avec…

Les Frères Scotch ! Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de Superbe Média qui ne vous connaitraient pas ?

Lekas : Nous c’est Les Frères Scotch. Un duo du 19ème arrondissement et on a commencé à rapper à l’âge de 12 ans ! Depuis un an et demi et on s’est fait repérer par le producteur Tefa.

Noskro : Nous venons de signer chez Monarchie Music. C’est un label de chez Capitol, avec comme producteur Tefa, justement ! Nous sommes Les Frères Scotch et on arrive avec ce notre premier EP, Neptune !

Pourquoi vous appelez-vous Les Frères Scotch ?

L : Tout est parti d’un délire quand on se pétait la tête tous ensemble il y a quelques années. On s’attrapait sur les quais de Jemmapes à Paris.

N : On se voyait tout le temps et à chaque fois il y avait de l’alcool qui trainait. C’était tout le temps du Whisky.

L : Bien sûr, rien à voir avec la série “Les Frères Scott”, mais on en est arrivé là.

Est-ce que vous rappiez déjà en solo avant la création du groupe ?

N : On a commencé à écrire ensemble.

L : On s’appelait carrément !

N : On s’appelait pour partager nos textes. Se donner des avis, etc…

L : Nous sommes à deux depuis qu’on est petit !

Votre groupe s’est donc constitué de façon naturelle ?

L : Ça s’est fait naturellement. On a passé notre scolarité ensemble. On s’est connu vers nos 8 ans. Mon frère était dans le rap et ça nous a donné envie de faire du rap. On a commencé à écrire ensemble, à voir des potes qui rappaient, ça s’est enchainé et on a voulu concrétiser tout ça.

Justement, le rappeur 2Zer est ton frère. Est-ce que c’est une des raisons qui t’as poussé à faire du rap ?

L : Carrément. L’émergence de L’Entourage, du Rap Contenders, ça nous a donné envie de rapper.

N : Nous étions très proches de tout ça et on se disait que nous aussi on pouvait le faire. Ça nous a donné beaucoup d’envie et de détermintation !

2Zer vous encourage-t-il ?

L : De plus en plus !

N : Il nous encourage sur les réseaux et nous donne de la force dans nos projets.

L : Quand on a commencé à aller dans les studios de façon plus sérieuse, il était très présent et il l’est de plus en plus.

Votre EP intitulé “Neptune” vient de sortir, mais peut-on vraiment parler de premier projet ?

L : C’est notre premier EP, mais nous avions sorti une mixtape avant, avec que des phases B.

N : C’était un peu moins construit, mais le but était d’avoir une base pour que l’on soit visible et que les gens sachent qui sont Les Frères Scotch. Aujourd’hui, ce premier EP est plus travaillé et bien sûr l’album sera encore mieux construit !

Un album se prépare donc !

N : Il y a déjà un album en préparation oui !

Par rapport à l’énergie musicale de votre projet, avez-vous travaillé avec un producteur en particulier ?

L : Oui, avec Fleetzy et ZP.

N : Ce sont des beatmakers qui gravitent autour de Tefa et qui sont dans le studio où l’on travaille. Il y en a beaucoup et ils sont très bons, donc c’est une chance pour nous de pouvoir être là, de parler avec eux, et qu’ils puissent nous passer des productions.

L : Notre première mixtape était basée sur des productions Youtube etc.. C’était une palette de ce que l’on pouvait faire. Depuis que nous sommes arrivés chez Tefa, c’est complètement différent. C’est plus abouti.

Quelles ont été vos inspirations pour ce projet ?

N : Elles sont très diverses. De la variété, à la funk, à un son qu’on aime bien. Nous ne sommes pas enfermés dans le rap. Nous sommes ouverts à tout. Si on aime une production, peu importe son style, on pose dessus. Notre musique est un mélange de toutes nos inspirations.

Et vos influences sont-elles aussi variées ?

N : Tout à fait avec du rap français, américain et même espagnol.

L : J’adore me perdre sur Spotify et aller écouter de nouvelles playlists. Je suis mauvais pour me souvenir des blases, puisque j’écoute vraiment beaucoup de choses.

Justement, en termes de rap, y-a-t’il des artistes qui vous ont plus marqué que d’autres ?

L : Je t’avoue que c’est que l’équipe de mon frère, 2Zer.

N : Quand on était plus jeune, il y avait Sefyu. Aujourd’hui, ça peut être du Drake, du 2Chainz, ou des morceaux espagnols.

D’ailleurs On ressent la diversité de vos influences sur votre projet et sur votre titre « Proche », on peut entendre : « A force de voler dans les airs j’ai fini par me bruler les ailes ! ». A quoi faites-vous référence ?

L : J’ai écrit cela, dans dans le sens où j’ai eu des attentes, beaucoup de rêves, et quand tu essayes de vivre de ton rêve tu prends conscience que c’est beaucoup de travail, ce dont je n’avais pas forcément pensé ! Je fantasmais plus sur  la réussite que sur le fait de réellement y arriver, et parfois je m’enflammais.

Comment définiriez-vous votre style de rap ?

N : Ce que j’aimerais, c’est que l’on puisse nous écouter à tout moment de la journée, peu importe ses humeurs. Que quelqu’un de triste puisse écouter un de nos morceaux, que quelqu’un d’heureux puisse écouter un morceau qui le rendra plus heureux. On a envie d’être sur tous les terrains. Je pense qu’on peut avoir une large palette. Des titres kickés forts, des morceaux plus mélodieux ou encore plus « Banger ». Là est le but ! Nous voulons être écouté par tout le monde et avoir un large public.

L : Nous aimons également les morceaux nichés et s’exporter sur différents registres afin de tester des choses.

N : A la base on rappait dur, en mode kickage sale, puis on s’est ouvert au studio, et notre univers à commencer à prendre forme.

Avez-vous prévu de la scène avec la sortie de ce projet ?

L : Il y a quelques jours nous étions en première partie de Loud, à la Machine du Moulin Rouge et nous avons déjà planifié de petites scènes pour automne 2019. Il y aura quelques festivals aussi.

Superbe est un média qui parle aussi de style ! Prêtes-tu une attention particulière à la manière dont tu t’habilles dans la représentation publique de ton art ?

N : On ne se rattache pas à des marques ou à des styles. On porte ce qu’on aime.

L : J’aime tout ce qui est création dans les vêtements, le nouveaux créateurs etc… J’y suis sensible, plus que part les grandes marques. Je vais être touché par quelqu’un qui a floqué son blase sur un tee-shirt, plutôt que par une marque très connue.

Avez-vous des marques françaises de prédilection ?

L : Je connais des indépendants. Je ne connais pas de gros créateurs français.

N :Lacoste ! J’ai acheté un jogging il y a pas longtemps et j’aime bien. Pour moi français rime avec Lacoste.

En quoi Les Frères Scotch#cestsuperbe ?

N : On va créer notre univers à nous, se démarquer des autres, et attirer un public qui n’a pas encore trouver ses artistes favoris.

Derniers mots ?

L & N : Merci à vous, notre premier EP intitulé Neptune est là !

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Propos recueillis par : @Kevin.Berard.

Crédit photos par : @ill_y0 pour Superbe Média.

LES FRERES SCOTCH NEPTUNE#CESTSUPERBE