Après une première édition parisienne menée tambour battant par les RED HOT CHILI PEPPERS, DJ SNAKE ou encore THE WEEKND, le festival américain LOLLAPALOOZA pose ses valises pour la deuxième année consécutive à Paris.
Créé en 1991, le célèbre festival reconnu par son esprit rock (mais à la programmation éclectique) fait donc son grand retour à l’Hippodrome de Longchamp pour deux journées à la programmation exceptionnelle. Et ce qui est sûr c’est que le festival sait y faire !
On retrouve sur place, un choix on ne peut plus varié de restaurants et d’enseignes culinaires, de nombreux sponsors proposant des animations, une zone musicale entièrement dédiée aux jeunes (avec nail bar, maquillage, animations etc…) et un espace “Planète” consacré au développement durable. Rien que ça..
Remarquez que nous ne vous avons pas encore parlé de la programmation musicale !
Bref, SUPERBE MEDIA est sur le pont et ne va pas dormir du week-end pour vous fait vivre en direct (suivez le SUPERBE Instagram) et revivre le meilleur de ce qui compose cette deuxième édition parisienne.
2 – DIPLO
L’artiste n’est plus à présenter. Membre de JACK Ü, MAJOR LAZER et fondateur de MAD DECENT, son introduction musicale “Dinausoresque” à LOLLAPALOOZA parle d’elle-même. La formule marche, les canons à confettis sont de sortie, les écrans géants alternant entre design blanc et noir sont parfaitement affutés et DIPLO déploie au mieux son énergie dévastatrice lorsqu’il se met debout sur la table en arrangeant la foule. Tu vas voir DIPLO, tu transpires et tu prends ta claque. Une valeur sûre !.
5 – THE BLAZE
Le duo français s’installe tout doucement dans son set en jouant deux morceaux, mais les artistes restent invisibles. Enfin, les deux écrans formant une pointe au milieu de la scène, s’écartent pour enfin les laisser apparaître . Les ryhtmes électro/house sont nonchalants et THE BLAZE fait ce qu’il sait faire dans un set sans fausses notes.
6 – VALENTINO KHAN
Que dire, si ce n’était qu’il était très attendu. Après 5 minutes d’un début de set tonitruant, la machine s’enraye et VALENTINO KHAN est contraint d’arrêter son mix. De longues (et interminables) minutes, le show reprend mais la magie n’opère plus. L’artiste est bon, mais force sa présence comme pour faire oublier sa mésaventure musicale. A revoir dans d’autres conditions.
7 – LIL PUMP
L’un des artistes les plus attendus de cette première journée. Après plus de 30 min de sets de son DJ, la foule s’impatiente mais le rappeur LIL PUMP débarque enfin sur scène. GUCCI de la tête au pied (voir photo ci-dessus), le prodige de 17 ans donne tout de suite ce que son public ait venu chercher. Rapidement, l’artiste se met torse nu. Rapidement le show se délite. LIL PUMP met de longues minutes à parler/gérer la foule pour lui faire comprendre qu’il veut rapper en plein milieu de celle-ci debout sur les épaules de ses deux gorilles de gardes du corps. Une réussite visuelle mais qui hache bien trop le set. L’artiste finit par “backer” ses propres morceaux pour un show rap qui ne dépassera pas 30 min. Un concert de festival ? Non un showcase de boîte ! Grosse déception..
LOLLAPALOOZA PARIS 2018 #CESTSUPERBE