Son parcours est idéal et son talent complète sa simplicité, YELLAM, le jeune artiste français de soul/RnB/reggae sort aujourd’hui son dernier EP intitulé RAINDROPS. Un virage artistique qui laisse présager le meilleur, aussi bien artistiquement que visuellement. Bilan de son parcours et connexions spirituelles au programme de cette jolie RENCONTRE AVEC …
… YELLAM, comment vas-tu ? Pourrais-tu présenter aux lecteurs de SUPERBE MEDIA qui ne te connaitraient pas ?
Salut ! Tout va parfaitement bien, mon nouveau projet “RAINDROPS” sort aujourd’hui ! Je suis dans les starting-blocks comme Usain Bolt. En quelques mots, je suis auteur, compositeur, interprète et voyageur intergalactique à mes heures perdues.
“RAINDROPS”, le premier single dévoilé introduisant la sortie de ton EP du même nom (article ICI), est résolument RnB. Pourtant ta carrière mais également tes inspirations, ton art et tout simplement ta vie sont un melting-pot riches par delà les frontières et les cultures. Peux-tu nous développer cela ?
Effectivement, je suis inspiré par de nombreux styles musicaux: soul, RnB, hip-hop, jazz, reggae, trap… Je ne me mets pas de barrière dans l’inspiration, et c’est comme ça que je me sens libre en tant qu’artiste. Je puise la richesse là où elle se trouve…
Tu chantes en anglais, ce qui est complètement logique au vu de ton parcours (origine américaine, Angleterre…). Quels sont les messages principaux que ta musique et que ce nouvel EP transmettent ?
J’ai toujours une part de moi qui reste attachée à mes origines, mais cela ne m’empêchera pas de travailler sur des textes en français à l’avenir. Quelle que soit la langue dans laquelle j’écris, j’essaye de transmettre quelque chose d’universel, avec une touche personnelle, que ce soit les étapes traversées dans ma carrière artistique, ou ma vie personnelle, des angoisses ou des doutes… Des choses que tout à chacun peut expérimenter au court de sa vie.
En 2013, tu sors ton premier album, particulièrement bien accueilli par la critique. Qu’a-t-il changé dans ta carrière d’artiste ?
Cet album, à travers les différentes dates, les interviews, m’a permis d’asseoir mon nom dans le paysage musical français. J’ai pu me rendre compte que la musique était réellement ce que je voulais faire de ma vie, et j’ai pu embrayer sur le deuxième album enregistré en Jamaïque.
Fin 2013, tu t’envoles pour la Jamaïque. Quelle a été ta volonté en te rendant là bas ? Qu’est ce que cela a changé dans la perception de ta musique ?
Justement, ça m’a permis d’avoir beaucoup plus confiance en ce que je faisais en tant qu’artiste. J’ai gagné en assurance, que ce soit dans l’écriture de mes textes ou sur scène. En allant la-bas, j’ai aussi pu confronter ma musique à ses origines et rencontrer les artistes que j’admirais depuis des années. J’ai même pu enregistré avec eux, et ça, ça n’a pas de prix. Gravé dans la roche !
En 2015, JR YELLAM devient YELLAM aux yeux du grand public à l’occasion de la sortie de ton EP « GET ON BOARD ». Une mue artistique ?
J’ai tourné avec des artistes jamaïcains qui étaient beaucoup plus vieux que moi ; j’ étais perçu comme le « youth ». J’ai voulu m’affirmer sur cet EP, en enlevant la particule JR, pour montrer que j’avais évolué artistiquement, mais aussi humainement. Et puis je vieillis aussi !
Ton deuxième album confirme ton talent mais également ton énorme production. Tes voyages et scènes incessantes ne sont-elles pas le fruit de ton inspiration principale ?
J’ai eu la chance de beaucoup voyagé grâce à la musique, j’ai chanté dans de nombreux pays, où je n’aurais jamais imaginé performé (tout du moins j’en rêvais). Brooklyn, Londres, Kingston, sont des villes qui font maintenant partie de moi, et donc de mon inspiration. Je vous ai dit, je puise la richesse là ou elle est !
Avec ce nouvel EP, à quoi doit-on s’attendre ?
A un virage musical, à une évolution. J’ai mûri, toutes ces rencontres m’ont aidé à dessiner plus précisément le chemin que je voulais emprunter en tant qu’artiste. Avec cet EP, les gens verront qui je suis vraiment, le véritable YELLAM d’aujourd’hui.
Quel est l’influence du reggae dans cet EP ?
Je n’ai pas forcément cherché à mettre des touches reggae dans cet EP, mais il est clair que ce style musical est ancré en moi aujourd’hui. Les gens qui m’écoutaient pour le reggae retrouveront des touches dans le tune “ALIEN”.
Le clip de “RAINDROPS” est particulièrement visuel (article ICI), que ce soit dans le décor ou dans le choix des tenues. C’est plutôt nouveau dans l’identité visuelle de YELLAM. Quand as-tu pris ce tournant au niveau de l’image ?
L’évolution de ma musique est complètement liée à ce changement visuel. J’ai toujours été quelqu’un de très attiré par la sape, par le côté artistique et visuel, alors ça a été clair comme de l’eau de roche quand il a fallu faire correspondre ma musique et les images. Ce n’est que le début… !
Parlons un peu de style, quelles sont pour toi tes 3 marques de sapes françaises préférées ?
Comme je vous le disais, la sape et moi ça reste quand même une grande histoire d’amour. En ce moment, ce qui fait palpiter mon cœur niveau mode, c’est DRONE, qui m’a justement habillé pour le clip “RAINDROPS”, LES (ART)ISTS, que j’ai découvert pendant le shooting pour SUPERBE (qui me rappelle une marque de Brooklyn que j’adore – KID SUPER), et DAN MAKER, la marque que mon crew et moi-même développons. Une histoire d’amour, je vous dis !
En quoi YELLAM avec “RAINDROPS” #CESTSUPERBE ?
Maintenant, #CESTSUPERBE, c’est la mif’ ! On est ensemble, j’ai adoré l’ambiance, et collaborer avec vous.
Un dernier mot ? Un message ?
GANG GANG !
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Propos recueillis par @Hector Sudry Le Dû.
Crédit photos : @Joanà Calas.
Crédit vidéo : @Hendy Harsanto.
YELLAM RAINDROPS #CESTSUPERBE