Rarement une joie de vivre n’aura autant contaminé l’équipe de SUPERBE MEDIA que lors de la rencontre avec le groupe PENDENTIF ! Une parenthèse, un vertige inespéré mais exhaussé qui nous a, le temps du shooting dans le cadre de la sortie de leur 2ème album, permis d’encore plus apprécier leur musique. RENCONTRE AVEC…
… PENDENTIF ! Comment allez-vous ? Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de SUPERBE MEDIA qui ne vous connaîtraient pas ?
Salut SUPERBE ! Nous sommes PENDENTIF, un groupe en forme de talisman avec une fille et trois garçons. On existe depuis 2009, et on est ici pour vous parler de notre 2ème album !
Comment définiriez-vous votre musique ? La qualifier d’électro-pop n’est il pas un peu réducteur ?
On fait de la pop, même si on nous a dit chill-wave récemment.
On essaie de faire une musique sophistiquée et en même temps très accessible. Il faut que ça se chante, ça se danse et que ça parle au cœur et au corps. On veut un son lumineux, aérien, immédiat et romantique. Il y a le coté chill’, surf, plage de nos débuts, mais aussi ce groove mélancolique qui caractérise notre dernier album.
« MAFIA DOUCE » votre premier album est sorti en 2013 alors que « VERTIGE EXHAUSSÉ » vient de sortir (février 2018). Mais dîtes moi que s’est-il passé durant ces 5 ans ?
Au début, on a voulu faire un concept album sur l’oisiveté mais cela demandait trop de boulot, on a préféré faire une pause.
Plus sérieusement. On a d’abord fait une tournée d’une centaine de dates qui nous à amené partout en France et à l’étranger : Angleterre, Chine, Russie, Canada. Notre première chanteuse Cindy nous a quitté pendant cette tournée et c’est Julia qui l’a remplacée. Cette fin de tournée nous a permis de mieux connaître Julia musicalement et de passer du temps ensemble. C’était parfait pour commencer ce second album. Benoit qui écrit les chansons est parti habiter à la montagne ce qui a beaucoup influencé la couleur de « VERTIGE EXHAUSSÉ » qui est plus bleu et plus froid que le premier.
Quelles nouvelles histoires voulez-vous nous conter avec ce dernier album ?
Le personnage central de cet album c’est le paysage et sa lumière. Il est une métaphore de nos vies, de nos histoires d’amours. On a tenté d’exprimer ce paysage avec des éléments synthétiques. Il y a aussi une fascination pour le cycle de l’eau.
Pourrait-on dire qu’un côté psychédélique s’est emparé de vous et de votre musique ?
Oui ou l’on pourrait dire impressionniste. On travaille la musique et les textes comme des images, comme un jeu de sensations, de vibration de la lumière. On a travaillé l’artwork avec le photographe Paul Rousteau car il donne un aspect psyché à ses photos à l’aide de miroirs déformants et de filtres de couleurs.
Quelles sont vos inspirations musicales ? Et quelles en sont les influences directes dans vos morceaux ?
On aime les chants aériens de Toro y Moi, les voix douces de la bossa-nova, le groove mélancolique de Sade, le cloud rap, la deep house et le madchester.
On essaie de mélanger toutes ces influences, sur un titre comme « L’AU DELÀ » on peut trouver des basses de deep house avec une guitare chorus à la Mac Demarco et des charley trap.
Dites-nous la vérité, vous êtes de vrais romantiques, non ?
Oui à fond, on a l’amour joyeux ! On est amoureux des autres et des paysages.
Vous avez travaillé pour la marque NINA RICCI. Quels ont été les tenants et les aboutissants de ce projet ?
Ils cherchaient une musique fraîche et aquatique pour illustrer une vidéo en animation. Ils ont choisi l’instrumental d’un morceau que l’on avait fait pour l’album, basé sur un sample de sanza (piano à pouce). L’animation style « ligne claire » met en scène la collection de parfum de NINA RICCI et se marie bien avec notre instru.
Qu’est ce que cela représente pour vous ?
Une belle collaboration et on est heureux d’être dans « l’Air du temps ».
Restons dans la mode ! Quelles sont vos marques/créateurs français préférés ?
On a des goûts assez différents les uns des autres, mais on aime tous les fringues intemporels et on évite les achats compulsifs.
On aime beaucoup piocher des vêtements chez EMMAÜS ou dans des fripes, donner une seconde vie à des vêtements que personne d’autre n’aura. Chez les créateurs français, Julia adore les silhouettes provencales et les volumes de JACQUEMUS ou les jeans de ROUJE. Benoit et Mathieu ont un uniforme “jean/tee-shirt/sweat-shirt” et aiment bien MAISON LABICHE et KITSUNÉ, des matières et coupes plutôt classiques, et les tee-shirts PETIT BATEAU <3 !
En quoi PENDENTIF #CESTSUPERBE ?
Par ce que ça brille.
Derniers mots ?
Vivre nu, c’est bien aussi.
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Propos recueillis par @Hector Sudry Le Dû.
Crédit photos : @Joanà Calas.
Crédit vidéo : @Hendy Harsanto.
PENDENTIF #CESTSUPERBE